Visite des tunnels de lave du Grand Brûlé
Mercredi matin, lever pour partir en direction du Sud et du Grand Brûlé. Nous avons rendez-vous avec Julien de Bazaltik en début d’après-midi.
Sur le chemin, nous avons prévu de déjeûner au restaurant Le Mascarin, le spécialiste du palmiste, idéalement situé le long de la route à 30 minutes du point de rendez-vous. Le lieu ne paie pas de mine avec ses tables en plastique et décoration La Dodo léla ! Nous y sommes pour midi, quelque minutes avant l’ouverture. Nous en profitons pour faire un tour au bord de l’océan avant de rejoindre notre table. La commande est passée au bar et nous attendons la dégustation, en regardant le fils de la famille préparer les palmistes en direct.
Nous ouvrons la bâche plastique pour voir la vue exceptionnelle, tant pis pour le vent !
Après une attente un peu longue (nous avions rendez-vous pour la suite !), la salade de palmiste arrive, un vrai régal, léger et au goût subtil, avant le sauté de palmiste aux crevettes.
Nous avalons notre repas un peu vite mais l’apprécions grandement. Il faudra repasser par là, sans contrainte pour profiter correctement… Le guide nous attend pour la visite des tunnels de lave à une demi-heure de là.
Nous reprenons la route vers le point de rendez-vous et retrouvons notre groupe pour le périple sous la lave.
Julien nous équipe avec le casque, les gants et les genouillères pour pouvoir progresser sans risque dans les tunnels de lave.
L’approche et la descente dans les tunnels de lave
Nous reprenons la route pour quelques kilomètres. Les voitures sont laissées en bord de route et nous partons sur la lave : Julien nous montre en particulier la lave en grattons et la lave cordée, et nous explique les conditions de formation.
On retrouve sur lave quelques herbes et on note selon l’ancienneté des coulées, une végétation plus ou moins riche. Les lichens reviennent après 1 à 2 ans, puis les fougères.
Enfin, des arbres commencent à coloniser les coulées. Il faut 2 à 3 siècles pour retrouver une forêt sur une coulée de lave.
Bien sûr, cela dépend aussi de la nature de la lave car dans la plaine des Sables, aucune végétation n’a réellement repris. Si des spécialistes lisent cela, ne vous offusquez pas, c’est ce que j’ai retenu et en déduit par observation !!
Revenons à nos tunnels : après une approche de quelques dizaines de minutes et d’explication, nous arrivons devant l’entrée du tunnel, bien accessible.
Nous pénétrons dans le tunnel et on découvre déjà un environnement exceptionnel avec des parties lisses, où on imagine la lave glisser, puis des gouttes au plafond, formées par la chaleur dans le tunnel, … C’est une ambiance unique !
La progression dans les tunnels de lave
Nous avançons alors sous le tunnel, guidé par Julien et nos lampes frontales.
Au fil de la progression, on découvre des formes baptisées de noms d’animaux ou autres par les guides. On voit aussi des trous issus d’arbres qui ont disparu ensuite.
Parfois, deux trajets sont possibles, plus ou moins étroits, selon ce que les visiteurs souhaitent faire. Les enfants et les plus joueurs passent dans les passages plus bas, en rampant, alors que les moins aventuriers passent dans les parties plus grandes.
On passe par des passages fins, étroits et bas de plafond, à des cavernes immenses. Nous arrivons dans une de ces salles de grand volume et la progression devient impossible : on note le saut de lave. Le guide nous convie alors à une expérience unique… Vous la découvrirez en faisant la visite !
Il est temps de rentrer ! Direction la sortie du tunnel, par un chemin différent : heureusement que nous avons un guide qui connaît l’endroit, car on se retrouve à une autre sortie (ou entrée, selon le sens !) que l’ouverture empruntée pour entrer.
Retour aux voitures et direction St Gilles pour se remettre d’une belle journée.