Aujourd »hui, notre programme est le point de vue sur le Trou de Fer… Le Trou de Fer, c’est une cascade fameuse dans le monde entier, voire l’univers ! On y va en hélicoptère (c’est comme Mafate accessible en hélico, ou à pied quand même).

Nous partons donc direction le sud par la route des Tamarins, Saint Louis, Saint Pierre, Le Tampon, la Plaine des Cafres puis Forêt de Bébour et Bélouve. Il nous avait été conseillé (merci Nanou) de passer par l’Est de l’ïle, en monter par Saint Benoît ; n’écoutant que le temps donné par le GPS, nous n’avons pas suivi ce conseil qui nous aurait éviter quelques dizaines de virages de la route qui redescend sur la Plaine des Palmistes (sous le brouillard et la pluie !!).

Bref, nous arrivons donc dans la forêt magnifique, avec l’ambiance hivernale (on est en plein hiver austral et on le sent bien) : brouillard, pluie, … mais des arums le long des torrents et les fougères arborescentes font oublier ce détail. Au bout de la route, on s’équipe pour partir à la recherche du chemin de l’Ecole Normale, qui dispose d’un aménagement pour éviter de patauger dans la boue… Le départ de ce sentier est en fait quelques kilomètres avant, nous repartons donc dans la direction du parking permettant d’y accéder.

En descendant de voiture, on tombe alors sur un écriteau indiquant que le sentier est fermé ! Petit manque de préparation pour cette sortie puisque cette fermeture est bien indiquée sur le site de l’ONF, avec un éboulement au niveau du belvédère du Trou de Fer… Nous décidons de faire le début du chemin pour s’imprégner de la forêt primaire. On se rend vite compte que l’aménagement n’a pas été entretenu depuis la fermeture au moins puisque les planches sont cassées à certains endroits et la végétation envahit le chemin à d’autres. Après un petit quart d’heure, on rebrousse chemin. Apparemment, il a y d’autres points de vue le long du chemin, sujet à retravailler pour une prochaine visite !

foret primaire Plaine des Palmistes

Piton Sainte Rose

On ne s’arrête pas sur cette déconvenue. On reprend la route et, voyant un panneau pour les cascades de Takamaka, on s’arrête pour en savoir plus : le chemin est fortement déconseillé par temps de pluie. Ce sera aussi pour une autre fois…

On rejoint la route de la Plaine des Palmistes puis direction Saint Benoît pour aller du côté de Sainte Rose et Grand Brûlé : cette journée ne sera pas perdue !

La chaleur revient un peu en descendant avec un soleil timide. On longe la côte pour arriver à Sainte Rose puis Piton Sainte Rose avec un arrêt obligé à Notre Dame des Laves : la lave a envahi la chapelle, s’arrêtant devant l’autel lors de l’éruption de 1977.

Notre Dame des Laves Ste Rose

Coulées de lave du Grand Brûlé

Après cet arrêt à Notre Dame des Laves, on est prêt à traverser les anciennes coulées de lave du Grand Brûlé. La route nous y mène en quelques minutes.

Le temps couvert ne permet pas de voir le sommet du Piton de la Fournaise, mais on se rend bien compte de l’étendu des coulées, certaines s’arrêtent dans la pente, d’autres ont contribué à l’extension de l’Ile, avec les tunnels de lave qu’on reviendra voir dans quelques jours. On imagine donc déjà bien qu’avec ces tunnels, mieux vaut ne pas s’aventurer n’importe où sur les coulées… Nous les observons depuis la route (il y a de nombreux parkings pour s’arrêter et profiter du spectacle). Nous avons déjà bien pratiqué les coulées sur le Piton en montant au cratère Dolomieu.

La végétation repousse par endroit ; il suffit de quelques années pour que les premières plantes reviennent (tout cela est bien expliqué à la cité du Volcan).

Anse des Cascades

Sur la route du retour vers Saint Gilles, on s’arrête à Anse des Cascades.